Biographie
Ben Orton
Banlieusard né fin 70, artisan du polar urbain à la première personne, Ben Orton vous emmène à travers son personnage Dari Valko, un garde du corps grande gueule au grand cœur, à la découverte d'un univers contemporain féroce et drôle.
Dari Valko, c'est avant tout un personnage : ancien légionnaire franco-russe reconverti dans la protection rapprochée, ce poète-guerrier d'un nouveau genre vous guidera au gré de ses missions de protection rapprochée à travers les méandres de la nature humaine, entre humour et violence, où le rire le dispute au brutal. Secondé par des personnages pittoresques et attachants, ce body-guard cogneur et vanneur, évolue dans la culture de la rue, usant avec panache de ses codes et de son langage. Car Dari Valko, c'est aussi et surtout un style assumé. Dès la première page, on déteste ou on "kiffe grave". Ça juge, ça généralise, ça vanne, et ça tutoie le lecteur (pas par irrévérence mais bien par connivence). Bref on est loin du commissaire Maigret des familles.
Misanthrope-humaniste comme il aime à se définir, Ben Orton fait ses premiers essais dans l'écriture professionnelle en tant qu'auteur de chansons et scénariste pour des courts métrages indépendants.
Après des études littéraires, cet autodidacte au style graphique et percutant écrit à 25 ans un premier roman d’anticipation, La prophétie de l'aube.
Suite à ce livre achevé dans la douleur, à trop vouloir respecter les figures imposées du premier ouvrage, il décide de faire une pause dans l'écriture.
C'est alors qu'il découvre Frédéric Dard, une vraie révélation, Daniel Pennac, Lou Durand ou encore Jean-Marie Gourio. Fort de ces « rencontres », Ben décide de réitérer l'expérience romancière, cette fois-ci dans un style décomplexé, au travers du genre policier qu'il utilise comme alibi pour livrer une vision caustique et cynique du monde.
Mes Livres
Un doigt de polititque
Dari Valko
Éditeur :Les Editions Létales
Genre :Policier et Suspense
Sortie: 06/05/2012
Je m'appelle Dari Valko, Russe par mon père, franchouillard par ma mère. Après une carrière bien remplie dans la Légion étrangère, je me suis installé garde du corps en free-lance, et je vais t'avouer un truc : le jour où je me suis lancé dans la protection rapprochée, j'aurais mieux fait d'ouvrir un kébab en banlieue ! Parce que pour tout te dire : depuis que je suis à mon compte, je passe mon temps à me friter, à rencontrer des gens bien pourris, et à patauger gaiement dans la merde et le sang...
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