La Lune au Français !
Dari Valko
Même si je sais que les races humaines n'existent pas, j'ai un petit doute concernant une hypothétique race de cons. Parce que dans ce bouquin, j'ai rencontré des spécimens qui auraient fait douter le père Darwin et sa théorie de l'évolution! Des néo-nazis, ma poule. Et du genre pas commode, avec dans leurs cartables tout l'attirail du parfait petit facho : ratonnades, propagande puante et idéaux du moyen âge bête. Heureusement que j'aie pu me détendre un peu en jouant à la dinette avec mon oncle, pour aider un ami restaurateur. Enfin "un ami", si on passe outre le fait qu'il ait oublié de me préciser que son boui-boui se faisait racketter depuis quelques mois!
Donc en plat du jour je te propose une brochette de blaireaux flambée au kérosène ou de la cervelle de moineaux aux pruneaux. Priyatnava appetita!
D. Valko
Éditeur : | Les Editions Létales | Langue : | français |
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Genre : | Policier et Suspense | Sortie : | 3 mars 2014 |
Sous-genre : | Polar | Collection : | Dari Valko |
Série : | Dari Valko #4 | ||
Biographie
Ben Orton
Banlieusard né fin 70, artisan du polar urbain à la première personne, Ben Orton vous emmène à travers son personnage Dari Valko, un garde du corps grande gueule au grand cœur, à la découverte d'un univers contemporain féroce et drôle.
Dari Valko, c'est avant tout un personnage : ancien légionnaire franco-russe reconverti dans la protection rapprochée, ce poète-guerrier d'un nouveau genre vous guidera au gré de ses missions de protection rapprochée à travers les méandres de la nature humaine, entre humour et violence, où le rire le dispute au brutal. Secondé par des personnages pittoresques et attachants, ce body-guard cogneur et vanneur, évolue dans la culture de la rue, usant avec panache de ses codes et de son langage. Car Dari Valko, c'est aussi et surtout un style assumé. Dès la première page, on déteste ou on "kiffe grave". Ça juge, ça généralise, ça vanne, et ça tutoie le lecteur (pas par irrévérence mais bien par connivence). Bref on est loin du commissaire Maigret des familles.
Misanthrope-humaniste comme il aime à se définir, Ben Orton fait ses premiers essais dans l'écriture professionnelle en tant qu'auteur de chansons et scénariste pour des courts métrages indépendants.
Après des études littéraires, cet autodidacte au style graphique et percutant écrit à 25 ans un premier roman d’anticipation, La prophétie de l'aube.
Suite à ce livre achevé dans la douleur, à trop vouloir respecter les figures imposées du premier ouvrage, il décide de faire une pause dans l'écriture.
C'est alors qu'il découvre Frédéric Dard, une vraie révélation, Daniel Pennac, Lou Durand ou encore Jean-Marie Gourio. Fort de ces « rencontres », Ben décide de réitérer l'expérience romancière, cette fois-ci dans un style décomplexé, au travers du genre policier qu'il utilise comme alibi pour livrer une vision caustique et cynique du monde.